Albert MAHUZIER (1907-1980)

Voyageur, écrivain, conférencier, cinéaste et photographe

Albert Mahuzier transmet sa passion à 4 de ses 9 enfants,
et plus particulièrement à Louis, Philippe, Yves et Alain Mahuzier.

Aux côtés de Paul-Emile Victor, Roger Frison-Roche ou du commandant Cousteau
Albert Mahuzier deviendra l’une des figures centrales de cette équipe
de grands voyageurs, explorateurs, ethnologues, écrivains, conférenciers,
cinéastes, photographes qui ont ramenés des témoignages du monde entier.

La famille Mahuzier a, à son actif, la réalisation de 25 reportages à travers le monde pour « Connaissance du Monde ».


Auteur, cinéaste-conférencier. Médaille de la Résistance, Croix du Combattant, Albert Mahuzier est né en 1907 à Saint-Brieuc, mort à Paris, en 1980. Réalisateur de films documentaires à partir de 1932. Il se distingue pendant la Seconde Guerre mondiale en organisant l’évasion d’aviateurs alliés dont les avions ont été abattus par la DCA allemande. En 1947, il se lance dans le grand reportage filmé et entreprend des tournées de conférences dans le cadre de Connaissance du Monde. En 1952, il invente un nouveau mode de voyage, le voyage familial, avec sa femme Janine et leurs neuf enfants. La Famille du Tour du Monde éveillera de nombreuses vocations de voyage.

Albert Mahuzier a publié, entre autres ouvrages, chez Amiot-Dumont et aux Presses de la Cité : Grandes Chasses en Afrique centrale (1947), A la poursuite des gorilles (1952), Au pays des kangourous (1956), Les Mahuzier au Canada et aux Etats-Unis (1958), Les Mahuzier dans le delta de l’Orénoque (1960), Caméra sous la botte (1961), Les Mahuzier en URSS (1963). L’Albanie entrouvre ses frontières (1965). Hiver en Sibérie (1966), Oiseaux migrateurs, Castors, du Guadalquivir au lac Onega (1969), Quarante ans d’Aventure (1971), Les Mahuzier en Orient soviétique (1972), Le Fleuve Amazone (1977). Le Livre d’or des Mahuzier (1980).

La production cinématographique d’Albert Mahuzier a commencé par la réalisation de films documentaires 16 mm en noir et blanc : Les Iles Chausey (1932), En kayak sur l’Adriatique (1936), La Creuse (1939), etc. Puis de films documentaires 35 mm professionnels en noir et blanc: La Croisière sauvage (1939), Le Tortillard (1941), Harmonies tunisiennes (1942), C’est du vrai sport (1943), Réseau X (1944), Caméra sous la botte (1944). Touaregs du Hoggar (1948), Les Kotokos du Chari (1948), etc. Enfin, la série des films 16 mm en couleurs réalisés au cours des voyages en famille et illustrant plus de 8 000 conférences Connaissance du Monde en France et dans les pays de langue française.

(Merci à Janine Mahuzier pour la biographie)

Biographie – L’Institut Culturel de Bretagne Skol-Uhel Ar Vro

MAHUZIER (Albert)

1907 Saint-Brieuc – 1980 Paris

Cinéaste et explorateur passionné de voyages, qu’il effectue le plus souvent en famille, il rapporte de ses expéditions lointaines des images qui sont au départ de sa vocation de cinéaste-conférencier. Toute sa vie est ainsi consacrée à la découverte de contrées mystérieuses auxquelles il consacre une trentaine de films, comme La Croisière sauvage (1939), Regard sur l’Afrique noire (1947), Caravane au Hoggar (1948), sans oublier la Bretagne idéale (1944). Il publie 19 livres et prononce un nombre considérable de conférences, qui deviendront Connaissance du monde. (ESL).

Villes : Saint-Brieuc, Saint-ldeuc.

Biographie – Côte d’Armor Magazine

Est-ce le père d’Albert, Gaston, qui lui donna le goût des voyages, en l’emmenant à travers la campagne bretonne dans une carriole tirée par un cheval ?

À 16 ans, bac en poche, il entre dans une banque. Passionné par les loisirs de plein air, très vite, il crée une société de fabrication de matériel de camping et se lance dans la réalisation de films de promotion du sport.

En 1928, Albert épouse Janine Mirio, dont il aura neuf enfants. À partir de 1936 et durant la guerre, il réalise plus de 30 courts métrages documentaires comme cinéaste professionnel.

Il recevra la médaille de la Résistance et la croix du combattant. En 1947, il filme des safaris en Afrique.

De 1952 à 1979, il voyage pour réaliser des longs métrages qu’il présente en France, en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, au Canada, aux Antilles et en Afrique, dans le cadre de “Connaissance du monde”. Il décède en 1980.

Côte d’Armor Magazine N°81 du 18 novembre 2009 (Pages 34, 35 et 36)|Côte d’Armor Magazine N°81 du 18 novembre 2009 (Pages 34, 35 et 36)

Biographie – Wikipédia

Après avoir abandonné un bureau de banque, puis un atelier d’articles de sport, il a réalisé pleinement sa vocation qui est de promener à travers le monde son inlassable curiosité des paysages, des bêtes et des hommes.

Dès sa première expédition en 1947, on découvrait en lui l’un des meilleurs cinéastes d’exploration. Avec le livre qu’il en rapporta : Grandes chasses en Afrique Centrale, il prenait place parmi les écrivains de voyages. En 1950, avec Tornades et chasses tragiques, se confirmait le talent de l’auteur et la renommée de l’explorateur.

C’est en 1952 qu’ Albert Mahuzier inaugurait pour la plus grande joie du vaste public qui le suit maintenant, un nouveau mode de voyage : le voyage familial. Dans À la poursuite des gorilles, il emmenait en Afrique Centrale, pendant des mois, une femme et neuf enfants, qui constituaient la plus pittoresque des expéditions que l’on puisse imaginer.

Surtout, Albert Mahuzier reste, plusieurs décennies après sa disparition, une sorte de modèle humaniste, de prophète d’une fraternité sans complaisance ni compromission entre tous les hommes. Refusant aussi bien la tentation du paternalisme en Afrique que celle de l’anticommunisme en URSS, il fraternisa avec les Indiens de l’Orénoque aussi aisément qu’avec les citadins de Québec, sut se montrer aussi indulgent aux hommes qu’attentif aux animaux et élabora, au gré de ses livres et de ses films, une éthique inédite. Une éthique conviviale dont l’actuelle nécessité est attestée – entre autres initiatives que l’on trouve en filigrane dans son œuvre – par la création du Patrimoine mondial de l’Unesco qu’il n’eût pas manqué de saluer avec enthousiasme. « Je hais la haine qui détruit, j’adore l’amour qui construit. » (Les Mahuzier en URSS, préface) se plut-il à affirmer. Sa vie et son œuvre témoignent du caractère inébranlable de cet engagement auquel il resta fidèle jusqu’à ses derniers jours.

Albert Mahuzier fut aventurier, cinéaste et écrivain de ses aventures, conférencier. Il fut un des animateurs de Connaissance du Monde.|Albert Mahuzier fut aventurier, cinéaste et écrivain de ses aventures, conférencier. Il fut un des animateurs de Connaissance du Monde.


– Sports camping, juin 1937. Parmi le comité de la Chambre syndicale on retrouve Jean Susse nommé secrétaire adjoint et A. Mahuzier trésorier adjoint.

– En 1938, un explorateur et cinéaste français Albert Mahuzier effectue des repérages dans les Gorges, pour un film qu’il tourne en 1939.


– Documentaire tout public durée 30min. Fr – 1947

réalisateur : Albert Mahuzier

Caravane au hoggar

La vie des nomades Touaregs au Hoggar.

– Documentaire tout public durée 29min. Fr – 1948

réalisateur : Albert Mahuzier

Au pays d’antinea

La vie des nomades touaregs au Hoggar.

– PARIS MATCH No 484 du 19.07.1958

Hebdomadaire français

Ingrid Bergman va se marier avec Lars Schmidt – Pelé, 17 ans, roi du Brésil – Belinda Lee et Orsini – Yvonne Monlaur, peu avant l’accident – Spécial 14 juillet – Florence, ou l’art de bâtir (Toscane) – Le coup d’état d’Irak – Les Mahuzier

– L’Afrique, par Félix Sutton; avec une préface d’Albert Mahuzier. Illustrations de H.B. Vestal. Maquette original: Archie Bennett, traduction: C. d’Ivernois. Encyclopédie en couleurs, Hachette,Grand format. Paris 1961.

La libération en caméra cachée

(reportage de Nicolas Poincaré)

Pendant l’Occupation, Vichy contrôle sévèrement les actualités cinématographiques. Le cameraman Albert Mahuzier préfère se cantonner à des sujets touristiques. Mais derrière cette façade, il a monté une cellule résistante qui filme tout ce qu’il est interdit de montrer : les occupants, les pancartes en allemands, les queues devant les magasins… Ils repèrent aussi des lieux qui pourront servir de pistes d’atterrissage aux Libérateurs. Ils inventent pour ça la caméra cachée dans un sac troué. Et quand la Libération de Paris commence, tous ces cameramen tournent les combats au péril de leur vie. Leurs pellicules sont montées en flux tendu.

Résultat : quatre jours seulement après l’arrivée des troupes de Leclerc dans la capitale, un film de 32 minutes est proposé en salles. C’est un triomphe qui soulève les passions patriotiques.

http://www.leblogtvnews.com/article-13746656.html


ASSOCIATION DES HÉRITIERS D’ALBERT MAHUZIER.

No de parution : 20030028

Département (Région) : Hauts-de-Seine (Île-de-France)

Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt.
Type d’annonce : ASSOCIATION/CREATION

Déclaration à la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt. ASSOCIATION DES HÉRITIERS D’ALBERT MAHUZIER.
– Objet : exploiter les œuvres d’Albert Mahuzier réalisées sous forme de conférences, ciné-conférences, projections de films, diapos ou vidéos, DVD ou CD-Rom, émissions de radio ou de TV ; exposition et tout autre spectacle artistique, culturel, éditions de livres, albums et cassettes vidéo, de récits, de voyages, toutes régions de France et 5 continents sur supports actuels et à venir ; collecter les droits issus de l’exploitation des œuvres d’A. Mahuzier pour les restituer aux ayant-droit ; défendre les intérêts des héritiers d’Albert Mahuzier.
– Siège social : 4, place des Ecoles, 92100 Boulogne-Billancourt. Date de la déclaration : 11 juin 2003

UN CAMPEUR CHEZ LES FOUS PAR ALBERT MAHUZIER UN CAMPEUR CHEZ LES FOUS PAR ALBERT MAHUZIER Acte de naissance