Charles LANGELLIER BELLEVUE

Charles Langellier dit « LANGE » est né à Paris en 1974 après son baccalauréat, il part en Belgique pour y suivre des études de sculpture et de mobilier à l’institut Saint Luc de Tournai .Trois ans après il retrouve Paris et l’école Boulle ou il passe un diplôme des métiers d’art en marqueterie sur le thème du masque. Il finit ces études par un diplôme en architecture intérieur ou il travail la peinture avec un thème récurant : le masque.

Une fois ces études achevées il se consacre à la peinture. Il commence un travail sur l’« identité black » avec des portraits « classique »en référence aux portraits de famille. Son travail évolue et s’intéresse à l’imagerie populaire de la bande dessinée et de la publicité ancienne.

Biographie

Charles Langellier est né le 8 décembre 1974 à Paris

**Formation

1998-2000 Architecture d’intérieur à l’école Boulle (Paris)
1994-1998 Mobilier sculpture Institut Saint-Luc de Tournai
1995-1996 Beaux Arts de tournai

**Principales expositions

2005 Galerie du Fleuve, Paris Exposition personnelle
Country Club, Rueil Malmaison
Galerie Envie d’art , Paris
Art London, Salon d’art contemporain
The Affordable Art Fair london, Salon d’art contemporain
2004 Centre d’animation des Amandiers dans le cadre de la semaine d’éducation
contre le racisme
« Les Inattendus » salon d’art contemporain (Paris)
2003 Exposition sur les toits de la grande Arche de la Défense
Exposition à Sain Cast »Art at Home »

**Sa démarche artistique

Un peintre urbain, ancré dans une nouvelle culture populaire, celle du décalage et de l’absurde. Une oeuvre générationnelle. Questionnant le bien fondé du mythe de l’identité black, le travail de C-Lange assimile la caricature publicitaire aux figures négrières accentuées.

L’artiste revient sans cesse, de façon quasi obsessionnelle, sur la culture black. Une parodie de l’imagerie collective dénonçant une culture « petit nègre » très présente dans la publicité du début du XXème siècle. Nous viennent à l’esprit les slogans chocs « lessive de la ménagère, elle blanchirait un nègre » (année 1895) ». L’identité black est
sublimée, elle devient clinquante. La représentation identitaire est inversée. Un travail démagogique ? oui, mais de second degré.

Les références à l’Oncle Sam ou les publicités pour les lessives revêtent, certes une fonction narrative, mais pour l’essentiel relèvent de l’écriture ludique et parodique, caractéristique du travail de l’artiste. L’attention du peintre se concentre davantage sur les codes populaires et le ludisme des expressions.

Maniant la caricature psychosociale, des univers kitsch et des mises en scène à la Pierre et Gilles, il se défend néanmoins de quelque engagement et d’une certaine morale bien-pensante. La matière est travaillée, grattée, lacérée, en référence aux stigmates des vieilles affiches publicitaires. L’univers de C-Lange se peuple de personnages étonnants, inspirés de la bande dessinée où les valeurs d’une société de consommation futile et décadente se combinent et se succèdent.

C.Vasseur

pourquoi ne peindre que des noirs ?

Face aux peintures de C. LANGE, une question réccurante s’impose :  » pourquoi ne peindre que des noirs  » ?

Dans un premier temps, il pourrait bien s’agir d’une simple réaction à son éducation où la différence rimait avec intolérance.

L’artiste semble avoir  » troqué  » l’aspect figé et immobile de sa première série de portraits classiques contre un univers beaucoup plus joyeux et dynamique. C’est en allant plus loin dans son rapport personnel avec la culture  » black « , que C. LANGE s’est véritablement créé des personnages proches de la BD ou du dessin animé.

La mise en scène de ces personnages est exécutée dans un style original puisqu’on retrouve à la fois l’esprit vieilles affiches et une tonalité tres moderne d’une societé de consommation.

Cette double affirmation stylistique permet à l’artiste de présenter son oeuvre sous forme de marque déposée  » nègre blanc « , et d’inscrire dans l’histoire une grande famille imaginaire et fantaisiste.

Audrey Richet

Biographie

Charles Langellier is born in Paris in 1975. After his Baccalauréat, he moves to Belgium in order to attend sculpture and furniture school at the Institut Saint Luc en Tournai. Three years later, he goes back to Paris to l’école Boulle where he obtains a diploma of Art Profession in marketry on the mask theme. He finishes his studies with a diploma in design where he worked the paste with a recurrent theme: the mask. Once his studies finished, he dedicates himself to painting. He starts a work on the “black identity” with “classical” portraits in reference to family portraits. His work evolves and takes an interest in popular comic and ancient advertising.

Le Grand Chic

Langellier lebt in Paris und London.

Charles Langellier wurde 1975 in Paris geboren und zog seinem Abitur nach Belgien. Dort studierte er Kunst mit dem Schwerpunkt Skulpuren ; im Nebenfach Möbelbau and der «heiligen» Hochschule Institut Luc de Tournai.

Nach dem Studium kehrte er nach Paris an die Ècole Boulle zurück, um dort noch Architektur zu studieren. Doch seine künstlerische Ader setzte sich durch und er widmet sich nun ganz der Malerei. Dabei fällt immer wieder das Thema der «schwarzen Identität» auf, welches sich wie ein roter Faden durch seine Arbeiten zieht und geschickt mit Comics kombiniert wird

**Auf Umwegen zur Kunst: Charles Langellier

Zu den neuen Sternen am Pop-Art-Himmel gehört zweifellos Charles Langellier. An den 34jährigen französischen Künstler kommt derzeit kein renommierter Galerist vorbei. Das Gleiche gilt für Kunstauktionen mit dem Schwerpunkt Pop-Art. Bei Versteigerungen erzielen die eigenwilligen Malereien von Charles Langellier konstant in den letzten fünf Jahren steigende Erlöse. Ein Grund dafür ist, dass die Popularität von dem französischen Kunstschaffenden, auch außerhalb Europas immer mehr zunimmt. Renommierte Kunstkritiker attestierten Charles Langellier, das Potenzial von einem Andy Warhol zu haben. Wer in der Presse mit einer derartigen Ikone des Pop-Arts verglichen wird, kann nur Erfolg in der Kunstszene haben. Vor allem Sammler, die ihre erworbenen Kunstgegenstände als Investment betrachten, erwerben bei Auktionen immer häufiger Gemälde von Charles Langellier.

Studium an der Ecole Supérieure des Arts Institut Saint-Luc

Der Künstler kam 1975 in Paris zur Welt. Bereits als Schüler soll sich bei ihm der hang zur darstellenden Kunst gezeigt haben. Der damals schon eher eigenwillige Charles Langellier beschloss seine schulische Laufbahn mit dem Abitur. Doch weniger die heimischen Kunsthochschulen zogen ihn an. Sein Kunststudium wollte er im Ausland absolvieren. Ein weiterer Anspruch an seinen zukünftigen Studienort war, dass dort französisch gesprochen wurde. Er bewarb sich an der renommierten Ecole Supérieure des Arts Institut Saint-Luc à Tournai. Eine dieser 16 international anerkannten Hochschulen ist in der belgischen Stadt Tournai angesiedelt und liegt in der Wallonie. Eigentlich haben sich die Saint-Luc Hochschulen einen weltweit sehr guten Ruf bei der Ausbildung von Comiczeichnern erworben, doch Charles Langellier legte seinen Fokus auf Skulpturen. Noch weniger hatte sein Nebenfach mit dem jetzigen künstlerischen Schaffen zu tun: Der begabte Franzose entschied sich für Möbeldesign.

**Hauptthema: Schwarze Identität

Nach dem erfolgreichen Abschluss seines Studiums kehrte Charles Langellier wieder in seine Geburtsstadt Paris zurück. An der anerkannten Ècole Boulle nahm er ein neues Studium auf: Das der Architektur. Von Freunden motiviert forcierte er seine große Leidenschaft: Die Malerei. Der vielseitige junge Künstler experimentierte mit verschiedenen Stilarten. Immer mehr entdeckte er dabei seine Liebe zur Pop-Art. Dabei orientierte es sich weniger an den großen Namen dieser Stilrichtung, sondern suchte in seiner Anfangszeit konsequent nach einem eigenen Stil. Das Monumentale Format ist weniger das seine. Als Materialien bevorzugt Charles Langellier Acryl, Papier und Leinwand. Zu einem großen Thema in seinen Arbeiten wurde die „schwarze Identität“. Immer wieder tauchen meist fröhliche Schwarze auf seinen farbenfrohen Bildern auf. Geschickt schafft Charles Langellier in seinen Werken eine Symbiose der Comics mit seiner Malerei.